Stratégie RSE : la contribution pour le développement durable par Brunereau

2020

la remise en question

En mai 2020, la reprise de l’entreprise par la nouvelle Direction coïncide avec le premier déconfinement lié à la crise COVID. L’entreprise retrouve rapidement ses clients. Rien n’est plus vraiment comme avant : chacun est ébranlé dans ses certitudes et s’interroge : sur son rapport au travail, sur le modèle de l’entreprise, sur la place de chacun.

La nouvelle Direction propose de mettre en œuvre une démarche de réflexion collective pour coconstruire la feuille de route de l’entreprise. Des groupes de réflexions mêlant compagnons, encadrants et Direction s’organisent sur différentes thématiques : process, communication interne, reconnaissance au travail.

2021

l’envie de RSE

Face au succès de la démarche, il est décidé d’ériger cette méthode collaborative en principe de management. De nouveaux groupes de travail se mettent en place : gestion des déchets, partage de la valeur, évolution des méthodes. 

Chacun est libre de proposer des thématiques, qui reflètent les préoccupations de chacun. Les considérations économiques, éthiques, environnementales, sociétales s’expriment. Nous ne mettons pas encore les 3 lettres sur nos démarches, mais sans la savoir chaque action que nous construisons est une brique RSE.

2022

l’enthousiasme, et le choc...

Nous décidons de nous faire accompagner par le cabinet ECOLUTION pour structurer notre démarche RSE. Nous nous interrogeons sur notre raison d’être, les valeurs que nous souhaitons partager et défendre, les attentes de nos parties prenantes. Peu à peu notre politique et nos objectifs prennent forme.

Nous décidons de créer un Comité RSE, pour définir, porter et mesurer les effets de nos actions. L’entreprise dispose désormais d’un véritable organe de codécision qui incarne et coordonne toute notre démarche collaborative.

Cependant, sur le plan environnemental, notre volonté se heurte vite à notre ignorance. Derrière nos bonnes intentions, dans quelle direction faut-il aller ? Les actions auxquelles nous pensons spontanément sont-elles à la hauteur des enjeux ? Nous avons besoin d’expertise, et de nous former.

Nous faisons appel à la Coopérative Carbone de La Rochelle  pour évaluer le bilan carbone de l’entreprise. Nous souhaitons ce bilan sincère et réaliste, avec un niveau de fiabilité correct. Nous partons sur un bilan en scope 3 et réalisons le travail de fourmi qui consiste à collecter patiemment toutes les données requises (intrants, consommables, services, déplacements, énergies, déchets, amortissements). Tout est prêt en juin 2022 pour, enfin, que la Coopérative Carbone puisse nous présenter les résultats.

Ces résultats nous interpellent à deux titres :

Par leur ampleur

Une année d’activité chez Brunereau, c’est environ 1500 t CO2e!

Ça ne parle pas assez ? C’est comme si chacun de nos collaborateurs faisait 

6 fois le tour du monde avec une voiture thermique !

Par la répartition des sources d’émission 

Alors que nous nous attendons à voir nos déplacements sur chantier représenter notre premier poste d’émission, il n’en est rien : ils pèsent pour 4% de l’ensemble.

En fait, notre bilan carbone pourrait se résumer à un seul chiffre :  

0 %

de nos émissions sont liées à nos intrants, c’est-à-dire à l’achat de nos matières premières ! C’est l’empreinte carbone liée au cycle de vie de nos peintures, et principalement à leur fabrication, qui génère ces émissions.

Notre ignorance nous revient en pleine tête. Nous ne pouvons plus faire l’autruche. Il nous faut former nos collaborateurs aux grands enjeux climatiques et les informer de la part de l’entreprise dans ce phénomène global. Nos amis de La Matière  nous organise en juillet 2022 une journée complète de sensibilisation : fresque du climat pour tous nos collaborateurs, présentation officielle du bilan carbone par la coopérative, atelier d’intelligence collective pour trouver, à notre échelle, des solutions possibles

2023

vers le biosourcé, résolument !

Nous ne souhaitons pas changer de métier. Brunereau reste Brunereau, entreprise de peinture en bâtiment. La peinture existe depuis la nuit des temps, et nous n’avons jamais rien trouvé de mieux pour décorer nos espaces de vie. Alors il doit bien y avoir un moyen de continuer notre métier, mais autrement.

Au milieu des nouvelles peu réjouissantes, la Coopérative Carbone nous a tout de même apporté une bonne nouvelle. C’était une intuition au départ, elle est venue la confirmer : les peintures biosourcées ont une empreinte carbone fortement diminuée par rapport aux peintures traditionnelles, d’un facteur de 2 à 5 suivant leur composition.

C’est une peinture dans laquelle nous avons substitué un ou des composés issus de la biomasse à des composés issus de la pétrochimie. Autrement dit, ces produits remplacent des substances pétrochimiques, par définition non durables et fortement émissives à la fabrication, par des substances issues du végétal qui, si la ressource est gérée durablement, ont une empreinte carbone fortement diminuée.

Nous entrevoyons enfin une piste d’amélioration pour diminuer notre empreinte carbone. Il suffit que nous que nous remplacions chaque litre de peinture traditionnelle par une peinture biosourcée pour voir notre empreinte carbone diminuer significativement. Chouette !

Oui, mais….

Non, les peintures répondent à des nombreuses problématiques techniques et toutes n’ont pas d’équivalent biosourcé. Les peintures biosourcées concernant essentiellement, à ce jour, des peintures intérieures décoratives  pour pièces sèches. Certaines démarches de R&D sont en cours pour étendre leur gamme d’utilisation, et nous commençons à voir des peintures biosourcées pour l’extérieur.

Non, certaines sont plus vertueuses que d’autres. Malheureusement le marketing s’est vite emparé de ce marché et il faut pouvoir séparer le grain de l’ivraie parmi tous les produits qui clament être biosourcés.

En ce sens, notre rencontre avec le fabricant ALGO , qui produit ses peintures en Bretagne à partir d’algues gérées durablement, et qui y associent le plus possible de matières naturelles nous a enthousiasmé, et nous sommes fiers d’en être applicateur agréé.
 
D’autres produits de qualité existent, et nous saurons vous guider dans les bons choix.
 

C’est une peinture dans laquelle nous avons substitué un ou des composés issus de la biomasse à des composés issus de la pétrochimie. Autrement dit, ces produits remplacent des substances pétrochimiques, par définition non durables et fortement émissives à la fabrication, par des substances issues du végétal qui, si la ressource est gérée durablement, ont une empreinte carbone fortement diminuée.

 

En 2023, l’un de nos objectifs est de flécher au moins

0 %

de nos achats de peintures intérieures vers des peintures biosourcées.

Nous avons la même démarche avec d’autres produits :

Sur l’Isolation Thermique par l’Extérieur

Nous proposons à nos clients de substituer à l’isolant traditionnel en polystyrène un isolant biosourcé à base de bois compressé. Produit localement, cet isolant présente une performance thermique équivalente et une meilleure respirabilité. Sa technique de pose est assez similaire, comme la finition. Là encore, les différences de coût entre isolant traditionnel et isolant biosourcé s’amoindrissent, et nous en réalisons de plus en plus.

Sur les enduits

Des enduits biosourcés commencent à poindre leur nez. A base de fécules, nous commençons à en tester certains. Derrière notre résolution d’aller vers des produits biosourcés, notre première exigence demeure que ces produits soient techniquement aboutis.

Sur les revêtements muraux

Des initiatives intéressantes pour produire des papiers peints biosourcés sont à l’œuvre, nous les suivons avec beaucoup d’intérêt !

2023 - 2024

On n’oublie pas le reste !

Même si nos démarches environnementales prennent une grande place dans notre politique RSE : fléchage de nos achats d’intrants vers des produits biosourcés, renouvellement progressif de notre parc de véhicules vers des camionnettes moins émissives, élargissement de nos point tri des déchets, notre démarche RSE se veut globale :

Poursuite du groupe de travail sur le partage de la valeur, pour s’orienter vers un intéressement pour l’ensemble des salariés.

  • Accord d’intéressement validé en juin 2023

Evolution de l’image et de la signature graphique de l’entreprise, en lien avec nos objectifs d’avenir

  • Evolution du logo et de notre charte graphique en janvier 2023

Réflexion autour de la prévention et la sécurité sur chantier: investissements nouveaux matériels, remplacement de certains équipements

Déploiement de prestations supplémentaires pour diversifier le champ d’intervention de l’entreprise

  • Signature d’une marché de Cool Roofing avec la CDA La Rochelle en juillet 2023

Poursuite des ateliers de sensibilisation des collaborateurs aux enjeux climatiques, avec notamment un partenariat avec les Shifters 17 et la mise en œuvre de Comités Anti CO2.

  • Premier comités anti CO2 au dernier trimestre 2023

Nos objectifs RSE :
où en sommes-nous ?

Découvrez notre progression dans l’atteinte de notre objectif RSE.

Réduire notre consommation de produits chlorés pour le nettoyage des façades

(objectif réduction de 50%)

Tendance réelle à fin août 2023 :

70%

Augmenter notre quota d’achat de peintures biosourcées

(objectif 25% de nos achats de peintures intérieures)

Tendance réelle à fin août 2023 :

15%

Renouveler la flotte de véhicule par des véhicules moins émissifs

(objectif : 2/an)

+ 0

camionnettes électriques
livrées en janvier 2013

Etendre le point de tri de l’entreprise

(objectif : installation d’un nouveau point tri étendu à 12 flux triés et valorisés) 

0

Les travaux de terrassement
sont programmés en novembre 2023

NOUS CONTACTER

Nous intervenons sur toute la Charente-Maritime (La Rochelle, Ile de Ré, Rochefort, Ile d’Oléron, Saintes, Jonzac), le sud des Deux-Sèvres (Niort, Fontenay-le-Comte) et le sud Vendée (Luçon).